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2 millions de patrimoine sans CDI !

On croit souvent à tort qu'il est obligatoire d'avoir un CDI pour investir dans l'immobilier.Robin nous démontre ici le contraire.En quelques années il a réussi à se construire un patrimoine de plus de 2 millions d'euros :

  • Sans CDI
  • En alternant CDD et chômage

Cerise sur le gâteau, Robin a réussi a valoriser ses revenus du chômage auprès de la banque !Indiquez-moi dans les commentaires ce que le parcours de Robin vous inspire.

Transcription

Sébastien : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo sur louer-en-courte-duree. Je suis ravi de vous accueillir aujourd’hui en compagnie de Robin. Salut Robin !

Robin : Salut Seb !

Sébastien : Alors aujourd’hui, on va tout simplement répondre à une question : comment acheter plus de 2 millions d’euros de patrimoine sans CDI ? Cela se passe tout de suite sur louer-en-courte-duree.Alors aujourd’hui, c’est justement Robin qui va nous expliquer comment acheter plus de 2 millions de patrimoine d’immobilier sans CDI. Avant que je laisse la parole à Robin, avant qu’il se présente, si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à télécharger les deux ebooks que j’ai rédigés : « Convaincre la banque, mode d’emploi » et « Doubler son salaire avec la location courte durée ».Vous trouvez les liens de téléchargement de ces deux ebooks dans la description juste au-dessous ou sur le petit (i) qui va apparaître. Et puis, si vous arrivez sur cette chaîne pour la première fois, je vous invite à vous abonner pour rejoindre une communauté de plusieurs milliers de personnes passionnées d’immobilier et de location courte durée.

Robin ! Est-ce que tu peux, s’il te plaît, te présenter et franchement nous expliquer comment on peut acheter plus de 2 millions d’euros de patrimoine sans CDI ?

Robin : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Sébastien : Oui ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

Robin : Bonjour à tous ! Alors, c’est vrai que je voulais faire cette vidéo justement pour expliquer un petit peu mon parcours pour essayer de vous donner la motivation et vous dire que tout est possible. En fait, c’est pour cela que j’avais vraiment envie de témoigner de mon parcours. Alors pour faire financer autant, effectivement que cela demande quand même beaucoup de travail. Voilà ! Il faut beaucoup de travail, il faut faire pas mal de choses pour pouvoir y arriver. Mais, c’est tout à fait possible.

Sébastien : Alors avant tout, avant que tu nous expliques tes investissements, comment tu as monté tout cela, de base tu es quoi ? Ta profession ?

Robin : Alors moi, j’étais aide-soignant, donc de profession. Un métier qui m’a passionné entre autres. Donc, j’étais aide-soignant, donc petits revenus. Ma femme, pareil, aide-soignante aussi également. Donc voilà vraiment, des petits revenus. Pas de capital de départ. Rien du tout.

Sébastien : Donc la particularité que tu as, c’est que tu as fait le choix de ne pas avoir de CDI.

Robin : Ouais ! Alors là par contre, c’est vrai que j’ai toujours eu du mal pour signer un CDI. En tant qu’aide-soignant effectivement, souvent, il y a de la demande. Donc, on a des CDI qui nous sont proposés assez facilement. J’ai toujours aimé ma liberté. Donc cela, je n’ai jamais pu signer de CDI.

Sébastien : OK ! C’était un choix de ne pas signer de CDI.

Robin : Oui ! Tout à fait !

Sébastien : Par contre, ta femme, tu me disais qu’elle avait un CDI, mais à mi-temps.Robin : Voilà ! Ma femme, elle était en CDI à mi-temps. Donc voilà ! Tout à fait !

Sébastien : Alors, explique-nous comment dans ta situation, avec une femme à mi-temps en CDI et toi en CDD, vous avez pu acheter votre premier bien.

Robin : Déjà, alors moi je ne suis pas du tout issu d’un milieu d’entrepreneurs, jamais baigner dedans. En fait, tout est parti d’une discussion avec une collègue que je ne remercierai jamais assez, une discussion banale entre collègues en allant chez un patient dans la voiture. Moi, j’avais un peu de sous de côté en fait. Pour tout dire, j’avais 15000 € de côté. Ma femme avait 15000 € de côté qu’on avait gagnés vraiment en économisant, en travaillant et en essayant de faire attention. C’est dur d’économiser quand on est salarié. On avait des petits salaires.

En discutant, j’ai dit : « Qu’est-ce que je pourrais faire de cet argent ? Qu’est-ce que tu en penses ? » Discussion classique, banale. Elle m’expliquait qu’en fait, je devrais investir dans l’immobilier. Elle me dit : « tu devrais acheter un appartement. Tu devrais le mettre en location. Puis prendre un crédit. Puis, cela te paierait le crédit. »Je dis : « mais, ce n’est pas possible. Cela ne marche pas comme cela. Ce n’est pas aussi simple ». Elle me dit : « mais si ! Moi, je l’ai fait. J’ai acheté un appartement il y a 15 ans. Il y avait un locataire dedans. C’est la banque qui me l’a financé. Et là au bout de 15 ans, c’est toujours le même locataire qui est dedans et sauf que je n’ai plus de crédit. Heureusement que j’ai fait cela parce qu’aujourd’hui, cela m’aide à payer les études de ma fille. Je lui loue un petit appartement. Elle fait des études. Heureusement que j’ai fait cela. »Je dis : « mais arrête de me raconter des histoires, ce n’est pas possible ». Bon voilà, j’étais très surpris. Je suis rentré. J’ai fait mes comptes. J’ai regardé combien s’achetait un petit appartement F2, combien cela pouvait se louer. Je me suis vite rendu compte qu’on pouvait arriver à l’équilibré assez facilement en fait au niveau du crédit. Et là, j’ai été très surpris. Donc, je suis parti à la recherche de mon premier bien locatif. Je voulais acheter un petit appartement, un petit F2.

Sébastien : Pour démarrer, un petit appart.

Robin : Voilà un petit appart. Commencer simplement. Je n’étais pas propriétaire de ma résidence principale. Donc, je voulais un petit appartement dans les 50000 € pour commencer. Je me suis dit que ce serait cool.

Sébastien : Cet appart, tu l’as acheté avec ta femme et vous l’avez financé avec de l’apport ou sans apport ?

Robin : Du coup, ce n’est pas un appart, c’est deux apparts parce qu’on a trouvé. C’était une affaire, il y avait deux apparts pour 125000, mais si on achetait les deux, c’était pour 100000 €, on pouvait avoir le tout. Donc super affaire. Du coup, on a pris les deux. On a mis tout notre apport. On a pris une durée très courte et on a pris 15 ans. En mettant de l’apport, donc nos 30000 € avec la durée de 15 ans, on arrivait à un remboursement de 530 € par mois de crédit et on avait un peu plus de 800 et quelques euros par mois de loyers. Toutes charges confondues, on était à l’équilibre avant impôt.

Sébastien : Parfait ! Qu’est-ce qui s’est passé derrière parce que là tu me parles de 100000 €, on est loin des 2 millions.

Robin : Disons que cela s’est bien passé. Effectivement, cela nous a donné envie de continuer dans ce sens-là. Après, on a acheté notre résidence principale. On a eu le financement assez facilement. J’étais surpris aussi finalement puisque notre premier investissement était ce qu’on appelle un calcul différentiel positif. Il n’amputait pas notre capacité d’emprunt. Donc, la banque avait compris que déjà, on était capable de gagner de l’argent avec l’immobilier, avec l’investissement. Donc, elle nous a prêté facilement pour notre résidence principale.

On a acheté notre résidence principale. Après, c’est que quelques années plus tard en fait où je me suis relancé en 2013 parce que j’avais besoin d’être rassuré, j’avais pas mal de peurs au début. Comme tout le monde, un peu d’appréhension. Est-ce que cela va vraiment se louer ? Est-ce que je ne vais pas avoir de problèmes de loyers impayés ? Est-ce que je ne vais pas avoir des dégradations et tout cela ? Donc 2013, premier immeuble de rapport.

Sébastien : Tu peux nous rappeler combien tu gagnais avec ta femme parce qu’on est déjà à la RP, les deux investissements, donc on entame la quatrième opération.

Robin : Alors là, moi, je gagnais toujours pareil. Comme je n’étais pas en CDI, effectivement cela dépend des années. Mais soit c’était 1500 € par mois de salaire entrecoupés avec des périodes de chômage du coup où là je m’occupais de trouver des investissements locatifs. Donc, c’était entrecoupé. Vraiment, c’était des petits revenus quoi.

Sébastien : Donc, 1500 quand tu avais le travail et ta femme également, 1000 €, même ta femme, tu me disais.

Robin : Voilà ! Alors là, elle a pris son mi-temps du coup à partir effectivement de 2014, donc là elle devait être encore à temps plein. Après, elle a basculé est à mi-temps par la suite.

Sébastien : D’accord ! Donc là, on va chercher la quatrième opération sur un immeuble de rapport.

Robin : Voilà ! Donc premier immeuble de rapport, là je me suis dit : « jamais, je n’arriverai à me faire financer. Ce n’est pas possible ». Là, c’était un immeuble de quatre logements

.Sébastien : Alors, on peut juste répondre à cette question parce que tu dis : « la banque, elle ne me financera pas ». Mais pourtant, tu vas le chercher alors qu’il y a certaines personnes qui disent la banque ne me financera pas. Ce n’est pas grave. Je ne vais même pas chercher cet immeuble. Qu’est-ce qui fait que tu as été le chercher ?

Robin : Mais en fait, j’y avais pris goût parce que les loyers continuaient à tomber 3 ans plus tard et j’avais les mêmes locataires. J’avais pratiquement 1000 € qui tombaient, donc 800 € par mois qui tombaient et je n’avais pratiquement plus qu’à regarder mon relevé de compte une fois qu’on a fait le travail, que les travaux sont faits et que locataires sont mis en place. Et je me suis dit : «  ce n’est pas possible. Il faut renouveler l’opération. Ce n’est pas possible ».J’avais vraiment envie de cela. Après, même si j’aimais mon métier, j’avais envie aussi de me dégager du temps. Je commençais un petit peu à me renseigner et à voir que l’on pouvait multiplier ses revenus et investir de manière plus optimale que mon premier investissement aussi.

Sébastien : Donc là, tu te dis : «  la banque ne financera pas ». Tu y vas ? Alors, qu’est-ce qu’elle te dit la banque ?

Robin : À ma grande surprise, cela a été un oui, tout simplement. Cela a été assez simple sachant que, je vais peut-être te surprendre, mais j’étais à la banque postale et ils m’ont prêté sur 25 ans avec les frais de notaire, les travaux, pas d’apport. Sans problème. Franchement, ce financement-là, il s’est passé sans trop de difficultés. J’avais un bon interlocuteur aussi.

Sébastien : Oui, c’est important d’avoir la personne qui comprend ce que tu veux faire

.Robin : J’avais un bon interlocuteur. Je pense qu’on avait une tenue de comptes qui était bonne et l’investissement qu’on proposait était assez sécuritaire dans le sens où il avait quatre appartements et il y en avait trois de loués. Donc, il y avait déjà des revenus en place. C’était un projet peut-être facile à financer pour la banque, je pense.

Sébastien : OK ! Donc là, on part sur un projet à combien ?

Robin : Celui-ci ou celui d’après ?

Sébastien : L’immeuble.

Robin : L’immeuble, c’était 230000 € tout compris.

Sébastien : Que vous avez acheté en nom propre ?

Robin : Alors, on a acheté en nom propre puisqu’il y avait un appartement à rénover. Donc, il y avait 25000 € de déficits fonciers à faire. Donc voilà, achat en nom propre. J’étais encore dans ma phase, on va dire, d’apprentissage. Je n’étais pas trop renseigné sur les sociétés et sur tout cela, donc simple, en nom propre.

Sébastien : D’accord ! Donc, on fait cet achat, et là il manque encore pour arriver à 2 millions.

Robin : Oui ! C’est clair. On va accélérer un peu. Mais après, cela s’est tellement bien passé que je me suis dit qu’on va renouveler assez rapidement. Donc 6 mois plus tard, un nouvel immeuble, petit budget, 150000 €, deux locataires en place sur trois. C’est pareil, un peu dans le même type de projets. Je pense que cela a joué aussi dans le financement.

Sébastien : Alors, je pense que ce qui est important aussi, c’est quand tu vas chercher le financement du projet comme cela, tu as déjà des revenus locatifs qui tombent. On ne part pas d’un appartement vide dans le quel, on va faire les travaux. Il y a déjà des revenus locatifs qui se mettent en face de l’investissement. Et cela forcément, cela rassure la banque. J’espère que cela marche à tous les coups. Mais en tout cas, cela rassure.

Robin : Oui ! Tout à fait ! Puis, je trouve qu’on y est allé de manière progressive aussi, donc les deux appartements, après un petit immeuble, après un autre immeuble. Cela s’est fait de manière, on va dire, structurée. Donc en fait, c’est vrai que j’en parle comme cela, mais dans la présentation de mes dossiers en fait, je ne m’en rendais pas trop compte que mes dossiers étaient assez structurés. Tout était bien classé.

C’est-à-dire que j’avais un dossier en ligne que le banquier pouvait voir avant le rendez-vous pour pouvoir préparer le rendez-vous. J’avais fait des sous-catégories pour bien présenter mon projet et bien séparer notre situation professionnelle parce qu’en fait, comme ma situation, elle était mauvaise, je n’avais pas de CDI. Donc cela, c’est vraiment un gros point noir. J’ai essayé de contrebalancer au maximum avec des points positifs. Donc, voilà ! J’ai essayé de structurer au mieux mon dossier.

Pour la petite anecdote, donc du coup quand même parce que j’avais des revenus aussi de pôle emploi. Mais pour bien expliquer que c’était vraiment un choix de ma part, j’avais fait un petit tableau où j’avais expliqué mes revenus professionnels, et dessous j’avais mis mes revenus de pôle emploi du coup. Ils avaient trouvé que c’était tellement régulier qu’ils m’avaient donc intégré ces revenus, les revenus de pôle emploi, dans mon calcul du taux d’endettement. Et là, je pense que cela a joué aussi. Ils étaient convaincus que c’était vraiment un choix de ma part.

Sébastien : Alors, ce qui est important à dire quand même, c’est que cela ne marchera pas à tous les coups, mais voilà ! Mais on était déjà sur plusieurs opérations immobilières qui s’étaient bien passées. Le banquier, il avait bien compris que vous maitrisiez parfaitement ce que vous faisiez et cela a forcément joué en votre faveur. On n’est pas en train de vous dire que cela marchera à tous les coups. Loin de là. Mais en tout cas, cela a marché pour Robin.

Robin : Oui ! Tout à fait !

Sébastien : Alors, qu’est-ce qui s’est passé derrière ?

Robin : Alors suite à cet investissement, j’ai calmé un peu le jeu puisque c’était en 2014. Histoire de voir que tout se passe bien. Après, j’ai relancé la machine en 2016 où là j’ai eu une opportunité exceptionnelle qui est arrivée à moi, un bel immeuble de rapport avec 12 logements. Tout était occupé. On était sur une rentabilité à plus de 12 %, donc vraiment un beau cashflow, vraiment une très belle opération. Celle-là, je ne voulais pas la rater.

Bon alors là, je suis retourné voir mon banquier préféré qui là, par contre, il était un peu moins accueillant que d’habitude. Même si à l’heure de l’entretien, il m’a dit : « oui, il n’y a pas de soucis, on vous finance ». J’ai eu le coup de téléphone 15 jours plus tard pour me dire que malheureusement, il n’était pas en capacité pour me suivre puisque je devenais un professionnel de l’investissement immobilier et qu’eux, ils ne souhaitaient pas suivre ce type de profil. Donc là, cela a été vraiment la période compliquée.

Sébastien : Et là, ça peut être charnière parce que tu arrives à un moment où tu as plus de revenus locatifs que de revenus issus de ton activité de salarié. Enfin de vos activités salariées, toi et ta femme confondus.

Robin : Tout à fait ! C’est ce qui a posé problème d’ailleurs.

Sébastien : Vous êtes trop bons, on ne vous suit plus. C’est un peu cela, quoi.

Robin : Oui, c’est vrai que c’est curieux. On se dit : « "mais attendez, c’est quoi qui vous gêne parce que finalement les revenus, tous les investissements que j’ai faits, ils sont en cashflow positif, réel et bancaire, en pondérant les loyers à 70 %. Pourquoi vous ne me suivez pas, quoi ? »Alors là, cela a été compliqué parce qu’en plus cette année-là, c’est l’année où j’ai eu le moins de revenus. Ma femme, 2 ans avant, elle avait pris son mi-temps. Donc, elle avait aussi très peu de revenus. Et là, cela a été vraiment la course au financement. Donc, j’ai fait un peu plus de 18 établissements bancaires. Là, cela a été sport.

Sébastien : Moralité : on ne lâche rien. Donc en fait, tu as choisi ton plus gros projet immobilier l’année où sur la déclaration d’impôts, il y avait le moins de revenus dans le foyer.

Robin : Eh oui ! C’est vrai que c’est tombé comme cela, donc malheureusement.

Sébastien : Bon alors, vous l’avez eu ce financement. Comment vous avez fait ?

Robin : On l’a eu du coup. C’était la dernière banque que je suis allé voir qui me l’a financé. Quand on a fait 17 établissements bancaires et qu’on a eu 17 refus, effectivement on n’y croit plus du tout. Et là la 18ème banque qui appelle et qui dit : « c’est bon pour nous. C’est passé en comité. On vous suit sur votre projet ». On n’y croit pas du tout quoi.

Donc en fait, j’analyse un peu après de l’extérieur maintenant pourquoi je l’ai obtenu, c’est que je suis tombé vraiment sur la bonne personne dans la bonne banque. Je suis tombé sur une personne qui avait un tempérament dynamique. Donc, c’était entre autres un directeur d’agence qui avait une sensibilité sur l’investissement locatif et qui a cru en moi, à mon profil en fait et à mon potentiel futur client. Parce que même si on croit en quelqu’un, la banque a un intérêt derrière. Donc, elle a cru à mon potentiel client et elle a été défendre mon dossier au comité décisionnaire puisqu’après quand on passe en risque un peu plus élevé, il faut aller défendre le dossier.

Sébastien : Donc, voilà ! Ce n’est pas forcément une question de banque. On peut dire le nom de la banque ?

Robin : Oui ! Bien sûr ! Tout à fait ! C’est le CIC.

Sébastien : C’est le CIC. Tu as été voir le CIC. Tu es tombé sur cet interlocuteur. Il a suivi le projet. Tu aurais été voir le CIC d’une autre agence dans la même ville, peut-être que le dossier ne serait pas passé. Ce n’est pas une question de banques parce qu’on pose souvent la question, il y a aussi cette relation humaine. Soit, cela passe ou soit cela ne passe pas avec votre interlocuteur et malheureusement, c’est ce qui va faire la différence sur le oui ou le non de la banque. Donc, on est sur 12 nouveaux appartements.

Robin : Oui ! Alors là, on a été contents. Là, c’était top ! Donc, ce qui s’est passé, ce qu’ils nous ont financé ce projet en plus et ils nous ont racheté tous les prêts qu’on avait en cours avec une baisse de mensualité. On a gardé la même durée. On a baissé les mensualités, donc encore plus de cashflow, des projets encore plus rentables pour notre futur calcul du taux d’endettement.

Sébastien : OK ! Parfait. Et derrière, le CIC, est-ce qu’il a financé autre chose ?

Robin : Alors là, eux, ils m’ont dit : « Ecoutez, là on a vraiment financé beaucoup. On va se calmer un petit peu pour l’instant ».

Sébastien : C’était sans compter sur ta recherche cela.

Robin : Voilà ! Du coup après, c’est vrai que j’ai développé un réseau. Quand on commence à investir, donc il y a des affaires aussi qui arrivent un petit peu à nous. Et là, j’ai une affaire qui s’est proposée encore. Donc peu de temps après, je pensais que ce serait plus lointain. Mais là, je ne pouvais pas la laisser passer encore celle-là. Ce sont des locaux commerciaux en fait dans ma ville. Super emplacement, tout est loué, on est à plus de 10 % de rentabilité sur un emplacement numéro un dans ma ville. Donc, je ne voulais pas louper cette opération. Donc : « bonjour Monsieur le banquier. Je reviens vous voir ». Donc là, c’est pareil. Franchement, je n’y croyais pas du tout. Je me suis dit qu’ils ne vont pas me suivre. Ils m’ont suivi aussi sur ce projet. Donc, c’était quatre mois plus tard, vraiment très peu de temps après.

Sébastien : OK !

Robin : J’avais le bon interlocuteur et je me suis dit que je vais en profiter. Donc là, après c’était des achats en SCI.

Sébastien : Alors justement, je voulais y venir. Tu as acheté en nom propre. Tu as achat en SCI, SCI à l’IR, à l’IS. Explique-nous pourquoi et pourquoi tu as choisi plusieurs SCI plutôt que de tout mettre dans une seule

.Robin : En fait oui, au début, j’ai acheté en nom propre principalement parce que c’est plus facile, il y avait un peu de déficit foncier puis je n’avais pas toutes les informations que j’ai aujourd’hui. Et à partir du gros immeuble, donc celui où il y a 12 appartements, là on a acheté en SCI à l’IS parce que j’allais très rapidement par contre devenir fortement imposé puisque le déficit foncier n’était pas important sur ce projet et j’avais peur de me retrouver dans ce qu’on appelle le cash squeeze avec des impositions que je ne pouvais plus supporter puisqu’en nom propre, on sait qu’on est imposé sur de l’argent qu’on n’a pas forcément gagné. Donc, on est imposé sur un résultat comptable. Et cela, cela me dérangeait un peu. Donc, je voulais maîtriser un peu cet aspect fiscalité. Donc là, j’ai fait une SCI à l’IS pour l’aspect maîtrise de fiscalité, maîtrise de l’imposition puis de toutes les déductions qu’on peut faire en plus du nom propre, quoi.

Sébastien : OK ! Donc par la suite, tu as créé d’autres SCI. Pourquoi est-ce que tu n’as pas tout mis dans une seule ?

Robin : La première, elle génère pratiquement 50000 € de revenus locatifs à l’année. Effectivement, je voulais déjà rester en deçà des taxes de l’Impôt Société puisqu’au-delà de 38200 €, on paye 28 % d’impôt société.

Sébastien : Au-dessus de 38200 € de bénéfice, je précise.

Robin : Oui de résultats. Donc, rien qu’avec ce projet en fait, j’arrivais déjà au-dessus de cela. Donc, il y avait cette première idée, cette première chose. Après la deuxième, c’est parce que du coup, je voulais séparer plusieurs projets. Je ne voulais pas mélanger des locaux professionnels. C’était un prêt en plus, prêt professionnel. Donc, je voulais vraiment scinder pour le jour où je liquide, je liquide les SCI et point.

Sébastien : Donc un, une question fiscale pour réduire l’impôt sur la SCI. Il vaut mieux avoir deux impositions par exemple à 15 % qu’une imposition à 28 %. Et deux après pour des raisons de séparation du patrimoine entre l’immobilier locatif à destination d’habitation et l’immobilier commercial.

Robin : Ce que j’aimerais juste pour préciser là-dessus, je trouve ce qui est bien avec la SCI à l’IS, c’est la maîtrise de la fiscalité parce qu’on a parlé de l’IS, mais on n’est pas imposé sur son propre revenu tant qu’on ne prend pas l’argent. Donc, je trouve que ce qui est bien, c’est qu’une année par exemple, on a eu peu de revenus on se dit : « Tiens cette année-là, je vais prendre 10000, je vais prendre 20000, 30000 € dans cette SCI ». Je sais combien précisément je vais payer d’impôts. On a la flat tax. Alors, on sait qu’on va payer 30 % d’impôts. Mais on choisit à quel moment on le prend ou on ne le prend pas. Et ce que j’aime bien, c’est que cela permet de réinvestir pour faire des travaux et entretenir son parc immobilier sans avoir été imposé à titre personnel. Cela, c’est une des raisons aussi principales.

Sébastien : Joli parcours, Robin et tout cela en combien de temps ?

Robin : Alors, j’ai commencé en 2010, premier investissement.

Sébastien : 8 ans, 8 ans et demi.

Robin : Donc là, on est en 2019. Par contre, il manque juste un dernier bien.

Sébastien : Ah bon ! Vas-y !

Robin : Juste le dernier, du coup c’est un immeuble de rapport. Donc cela, c’était un an après les locaux commerciaux que j’ai achetés là en association avec un associé qui avait, on va dire, un bon dossier bancaire. Et là, encore une fois, j’ai eu le financement dans cette même banque, grâce à cette association

.Sébastien : Alors, tu fais bien de le dire parce que c’est vrai que de temps en temps, on n’a pas forcément la capacité pour réaliser l’investissement. Mais la bonne solution, c’est peut-être d’amener une personne extérieure sur le projet, en faire un partenaire, un associé et pouvoir bénéficier de sa capacité d’emprunt pour, malgré tout, acheter quelque chose. Donc, il vaut mieux avoir 50 % de quelque chose plutôt que 100 % de zéro.

Robin : Oui ! Tout à fait !

Sébastien : Juste une dernière chose, Robin. Donc, on a bien compris, tu as pris goût à l’immobilier. Aujourd’hui, je pense que ce n’est pas un secret, tu n’es plus aide-soignant.

Robin : Voilà ! Donc, j’ai quitté il y a 2 ans.

Sébastien : Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?

Robin : Maintenant en fait, j’ai transformé, on va dire, ma passion en métier parce qu’il y a 2 ans, j’ai arrêté mon métier d’aide-soignant puisque mes revenus me permettaient justement d’être plus souple. On va dire que j’arrivais à payer mes charges. Ce qui est déjà énorme. Et du coup, j’ai fait transformer ma passion. Donc, j’ai voulu aider des investisseurs à investir. Donc, j’ai créé maintenant la société Projet Locatif avec deux autres associés où on accompagne des investisseurs sur tout le territoire français. Donc, c’est un réseau national d’accompagnement en fait qui est composé uniquement de personnes comme moi, qui sont expérimentées, qui sont elles-mêmes multi-investisseuses et qui font bénéficier de toutes leurs connaissances, de toutes leurs compétences à nos clients. Donc, voilà ! Cela, c’est le nouveau projet qui a été créé, il y a un peu plus d’un an. Donc, je suis très fier.

Sébastien : Je mettrai le lien de projet locatif pour les gens qui souhaiteraient passer par vous pour leurs phases de recherches. Ce qui est très important. En tout cas pour moi, c’est un gage de qualité et de confiance. C’est que toutes les personnes qui bossent pour vous ou dans votre réseau plutôt sont des investisseurs. Donc, on parle de rentabilité et de cashflow.

Robin : Ils comprennent.

Sébastien : Ils comprennent, tout à fait de quoi il s’agit. Ecoute, merci Robin pour le passage sur cette chaîne YouTube. Franchement, félicitations pour ton parcours immobilier. Donc comme quoi, sans CDI avec des périodes de chômage, sans des salaires de 10000 €, il est possible d’investir plusieurs millions d’euros. Tout est une question de volonté et de l’interlocuteur que vous aurez en face. N’hésitez pas à faire plusieurs banques. 18 banques à partir du moment où Robin était bloqué. Comme quoi, il ne faut jamais perdre espoir.

Écoutez, on vous remercie d’avoir suivi cette vidéo. Evidemment, si vous l’avez apprécié, n’hésitez pas à liker, n’hésitez pas à la partager. Puis, j’ai envie de dire qu’on va se retrouver très rapidement pour une nouvelle vidéo sur louer-en-courte-duree. Merci encore une fois, Robin et félicitations pour ton parcours.

Robin : Merci Séb !

Sébastien : Ciao !

Robin : Au revoir !

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